Feu Nouveau : la revue de référence pour préparer la messe du dimanche!

La célébration en l’absence de prêtre

  • Propositions de déroulements
  • Textes et prières
  • Questions pour un partage autour de la Parole
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La formation

  • Articles de formation biblique et liturgique
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Les lectures

  • Commentaires approfondis
  • Homélie
  • Méditation
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L'attention aux enfants

  • Suggestions pour accueillir les enfants
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La célébration

  • Monitions et prières
  • Chants adaptés
  • Mélodies pour les nouvelles antiennes du lectionnaire
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Exégèse de l’évangile du dimanche 28 avril

Exégèse de Jean 13, 31-35 Extrait de Feu Nouveau 56/3

Jusqu’à la Pentecôte, nous lirons des extraits des discours d’adieu de Jésus à ses disciples. Dans ce cadre l’évangéliste a réuni diverses instructions de Jésus et, sous l’action du Paraclet, les a prolongées pour en montrer l’actualité.
Deux mots caractérisent l’ouverture : gloire et agapè. Il convient de les mettre en relation l’un avec l’autre.

Gloire : dans la langue biblique, il ne s’agit pas de la gloire éphémère des politiques ou des stars. La gloire est liée à la valeur d’un être, au sens où l’on dit de quelqu’un qu’il a du poids. La gloire de Dieu est inséparable de sa puissance, de sa sagesse, de sa bonté . Le paradoxe chez saint Jean, c’est que la gloire de Dieu se révèle dans la croix du Christ. Alors que pour les hommes la croix est le signe de la souffrance infamante, elle devient révélation de l’amour du Christ qui va jusqu’au bout de sa mission, comme il le déclare lui-même : « Il faut que le monde sache que j’aime mon Père et que j’agis conformément à ce que le Père m’a prescrit. » (Jn 14, 31)

Agapè. En raison des multiples sens du mot amour en français, mieux vaut parler de l’agapè pour marquer le spécifique de la doctrine chrétienne. Déjà, dans l’Ancien Testament, il est question de l’amour miséricordieux de Dieu qui accorde son alliance à un peuple (Dt 7,7) qui ne valait pas mieux que les autres (Dt 8, 4s). L’amour de Dieu relève de la pure gratuité. Ce que Dieu demande en retour, c’est une fidélité sans failles (Dt 6,5). Jésus reprendra lui-même l’énoncé du grand commandement de l’amour de Dieu, inséparable de l’amour du prochain (Mt 22, 37-40).

L’originalité de Jean, c’est l’insistance sur la réciprocité : « Aimez-vous les uns les autres » (ici et 15, 12 ; 1 Jn 3, 22), avec une précision capitale, trop souvent oubliée « comme je vous ai aimés. Le comme n’a pas seulement valeur comparative : en lavant les pieds de ses disciples Jésus se donne comme le modèle à suivre (13, 15). Comme revêt aussi un sens causal : parce que Jésus nous a aimés, nous devons en retour nous aimer les uns les autres. L’allégorie de la vigne permet de faire un pas de plus. Pour que le rameau produise du raisin, il faut que la sève l’irrigue, à savoir la sève de l’amour du Christ qui nous permet d’aimer à notre tour (Jn 15,5-7. 12).

Concluons : si la gloire de Dieu se manifeste dans sa bonté, la qualité de l’amour fraternel dans la communauté est signe de la présence du Christ dans le monde et rend gloire à Celui qui est source de tout bien.

E.Cothenet



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