Feu Nouveau : la revue de référence pour préparer la messe du dimanche!

La célébration en l’absence de prêtre

  • Propositions de déroulements
  • Textes et prières
  • Questions pour un partage autour de la Parole
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La formation

  • Articles de formation biblique et liturgique
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Les lectures

  • Commentaires approfondis
  • Homélie
  • Méditation
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L'attention aux enfants

  • Suggestions pour accueillir les enfants
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La célébration

  • Monitions et prières
  • Chants adaptés
  • Mélodies pour les nouvelles antiennes du lectionnaire
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Introduction au temps de Noël

LE TEMPS DE NOËL (extrait de Feu Nouveau 59/1)

LA LITURGIE NE CÉLÈBRE JAMAIS VRAIMENT QU’UN MYSTÈRE : PÂQUES

Le cycle liturgique de Noël nous fait entrer dans le mystère de la naissance de notre salut, de notre déification (comme le dit la théologie orientale). En nous faisant contempler le propre Fils de Dieu fait homme, les fêtes du temps de Noël annoncent et préparent la fête des fêtes qu’est la Pâque de Jésus. Car, en fin de compte, on pourrait presque dire qu’il n’y a qu’un grand mystère, celui de Pâques fêté chaque semaine au Jour du Seigneur (le dimanche), et chaque année dans la célébration de la mort et de la résurrection du Christ.

LES DEUX FÊTES CHRÉTIENNES DU SOLSTICE D’HIVER

C’est au cours du IVe siècle qu’est apparue la solennité de la venue du Seigneur parmi les hommes. Elle s’est déclinée en deux fêtes, celle de Noël (Natale) à Rome le 25 décembre et celle de l’Épiphanie en Égypte le 6 janvier. L’une et l’autre visaient à remplacer, par la vénération du Christ soleil de justice, les fêtes païennes du solstice d’hiver qui rendaient hommage au soleil victorieux.
La Noël romaine honore la naissance de Jésus à Bethléem. Lors de son passage en Occident, l’Épiphanie orientale en est venue à commémorer l’adoration des Mages. Mais en Égypte, son contenu était bien plus complexe : à l’unique mystère de la Nativité (adoration des bergers, puis des mages) se joignaient le baptême du Seigneur et les noces de Cana. Une belle antienne des laudes de l’Épiphanie du Seigneur noue en une seule gerbe ces trois facettes :
« Aujourd’hui l’Église s’unit à son époux, parce que dans le Jourdain, le Christ a lavé les péchés, les mages courent avec des présents aux noces royales et les convives se réjouissent de voir l’eau changée en vin, alléluia ! »
De nos jours, l’Épiphanie est en Orient la fête du baptême du Seigneur, avec le rite de la bénédiction des eaux, à l’exclusion de tout autre aspect du mystère de l’Incarnation.
Enfin, toutes les liturgies orientales connaissent, au lendemain de Noël, une commémoration mariale. La fête du 1er janvier Sainte Marie, Mère de Dieu a retrouvé, depuis la réforme liturgique de Vatican II, une place similaire comme première fête mariale de la liturgie romaine.

LA NATIVITÉ

C’est à travers le récit de la nativité selon saint Luc que nous entrons le plus volontiers dans la merveille de Noël. Depuis le XIIIe siècle, à la suite de saint François d’Assise, le regard des hommes d’Occident s’est porté avec tendresse sur le nouveau-né déposé dans une mangeoire par sa mère. Le Sauveur, chanté par les anges, ravive en nos cœurs la promesse de paix. Chaque fois que j’ai organisé, la veille de Noël, en début de soirée, une messe pour les familles, j’ai pu constater la présence nombreuse de jeunes parents avec leurs enfants, accompagnés de personnes âgées. C’est une heure qui leur convient très bien et qui permet de réunir des catégories d’âge qu’on ne voit que rarement dans nos assemblées. La messe de minuit, un peu moins fréquentée, est également composée de nombreux pratiquants occasionnels. Mais la plus ancienne des eucharisties de Noël est bien la messe du jour, avec la lecture du Prologue de l’évangile selon saint Jean. Le fils de Marie est le Fils de Dieu fait homme, le Verbe qui s’est fait chair.
Toutes les célébrations de Noël, chacune à sa manière, nous font communier à l’amour infini de Dieu manifesté en Jésus. Elles nous ouvrent aussi à une solidarité profonde avec tous les hommes. En nous laissant approcher par Dieu, nous devenons plus humains. L’amour de Dieu nous conduit à l’amour de nos frères. Telle est la grâce de Noël.

Charles-André Sohier



Feu Nouveau la revue au service des équipes liturgiques, des cercles bibliques et des célébrants.